Glenn, naissance d’un prodige

De Ivan Calbérac

2 Molières 2023
6 Nominations

Affiche Une semaine pas plus

2 Molières 2023

  • Révélation féminine pour Lison Pennec
  • Révélation masculine pour Thomas Gendronneau

6 nominations

  • Meilleur spectacle théâtre privé
  • Auteur
  • Comédienne dans un second rôle
  • Comédien dans un second rôle
  • Révélation féminine
  • Révélation masculine 

 

GLENN,

naissance d’un prodige

Texte et mise en scène : Ivan Calbérac

APRÈS SON TRIOMPHE AU PETIT MONTPARNASSE, LA NOUVELLE CRÉATION D’IVAN CALBÉRAC PROLONGE AU SPLENDID !

Sous l’impulsion de sa mère qui rêvait d’être concertiste, Glenn Gould commence le piano dès l’âge de deux ans et demi, et s’y révèle aussitôt très doué. Devenu adulte, il va totalement révolutionner la façon de jouer du piano, et vendre autant de disques que les plus grandes rock star. Mais plus le public l’acclame, plus Glenn en souffre, car sa personnalité Asperger et hypocondriaque lui rend chaque concert extrêmement pénible et douloureux. Sans parler de sa vie privée, totalement sacrifiée…

C’est l’histoire du destin extraordinaire et tragique d’un des plus grands artistes du XXe siècle

Distribution :

  • Raphaëline Goupilleau
  • Nicolas Avinée ou Thomas Gendronneau
  • Agnès Claverie ou Lison Pennec
  • Alban Aumard ou Benoît Tachoires ou Michel Scotto di Carlo
  • Julien Rochefort ou Bernard Malaka
  • Séphane Roux ou Stéphane Ronchewski

    Équipe artistique :

    • Scénographie : Juliette Azzopardi, Jean-Benoît Thibaud
    • Lumières : Alban Sauvé
    • Costumes : Bérangère Roland
    • Vidéo : Nathalie Cabrol
    • Assistante à la mise en scène : Florence Mato

    Note d’intention de l’auteur

    C’est l’histoire d’une mère qui fait reposer sur son fils tous les rêves qu’elle n’a pu réaliser elle-même. C’est l’histoire d’une demoiselle qui tombe éperdument amoureuse d’un garçon qui lui joue trop bien du piano, garçon que la célébrité va rendre de plus en plus désirable, mais aussi, hélas, de plus en plus inaccessible. C’est l’histoire d’un artiste inclassable, aussi libre dans son art qu’il était prisonnier au quotidien de ses insomnies, de ses phobies sociales, de son hypocondrie.

    Derrière ce destin hors du commun, c’est aussi une réflexion sur le statut d’artiste qui sous tend la pièce, statut que Gould n’a jamais cessé d’interroger, et de réinventer. « A quoi bon jouer une œuvre de Bach, si elle a déjà été jouée comme ça ? », répétait souvent le pianiste. Son obsession était à chaque fois d’apporter sa propre lecture à un concerto, une sonate, une partita… Quitte à changer le tempo de la partition, voire parfois même, à ne pas jouer toutes les notes… ou en jouer de nouvelles.

    Cette interrogation sur le rôle de l’artiste me semble plus actuelle que jamais, et tout spécialement au théâtre. Que pouvons-nous apporter de vraiment vivant au public ? Comment ne pas faire du spectacle « mort » ? Comment se réinventer face à tous les mondes virtuels qui prennent de plus en plus de place dans nos vies ?

    J’ai souhaité m’inscrire dans la philosophie de Gould, en essayant de raconter son histoire sous un angle différent. Dans le destin de ce prodige, ce qui m’a le plus marqué, c’est son rapport à sa mère, une mère étouffante, fusionnelle et probablement incestueuse que Glenn n’a jamais réussi à tuer symboliquement, et qui semble l’avoir traumatisé au point de ne jamais avoir été capable de vivre de relation amoureuse stable… Le pianiste a fini par se retirer du monde, pour une solitude qu’il présentait comme un idéal, mais dont il semblait souffrir bien souvent… Et qui l’a vu décliner si rapidement.

    Plus qu’un « biopic », c’est donc l’histoire d’un drame que j’ai voulu écrire, une tragédie familiale, shakespearienne, ou plus le temps passe, moins les êtres qui s’y débattent n’ont de chance de trouver ce bonheur qu’il leur échappe, et bien au contraire, plus ils courent vers leur perte, et leur disparition prématurée.

    J’ai souhaité une mise en scène particulièrement rythmée, enchainant les lieux et les époques sans laisser le temps de souffler au spectateur, le faisant s’immerger peu à peu dans l’univers de Gould, de son génie, de ses démences, de son humour aussi… souvent malgré lui ! La direction d’acteur pendant les répétitions a été particulièrement musicale : travail sur le phrasé, le tempo, les silences, les respirations, l’expressivité.  Le travail de la scénographie fut guidé par une volonté de sobriété et d’élégance, limiter les accessoires et les meubles, pour laisser s’épanouir l’imagination, garder un peu de cet espace vide cher à Brook, et en même temps, proposer des 

    images qui impriment la mémoire, et racontent l’histoire à un autre niveau. Nos références, avec ma scénographe et mon créateur lumière, se sont orientées notamment vers les œuvres du peintre Edward Hopper.

    Enfin, la musique est omniprésente dans le spectacle, c’est un personnage à part entière. Un travail sur le corps a été accompli avec le comédien jouant Glenn sur le geste qui la produit, sur ce mystère du mouvement qui crée le son, la note, parmi des centaines d’autres, celle qui nous touche sans que l’on ne comprenne jamais vraiment pourquoi.

    Ivan CALBÉRAC
    auteur & metteur en scène

    La presse :

    « Puissant » – Le Figaro

    « Bluffant » – « Tendre, drôle et poignant » – Le Parisien

    « Coup de cœur » – Le JDD

    « Une pépite » – La Provence

    *** Triomphe Avignon 2022 ***

    Jours et horaires

    Du 25 janvier au 30 septembre 2023

    Durée du spectacle : environ 1h30

    Prix des places

    • Carré Or : 48 €
    • 1ère catégorie : 40 €
    • 2e catégorie : 31 €